La période des vacances touche à sa fin. En France, elle est souvent synonyme de ralentissement de l’activité pour tous les secteurs, essentiellement en raison des équipes réduites. C’est aussi le moment de l’année où les entreprises sont les plus vulnérables aux diverses causes qui peuvent venir interrompre leur activité : cyberattaques, problèmes d’infrastructure, pannes de réseau ou encore catastrophes naturelles.
82% des entreprises déclarent en effet subir des temps d’interruption de leur système informatique, comme l’a révélé la sixième édition du Veeam Availability Report 2017 publiée en avril, qui regroupe les résultats d’une enquête réalisée sur plus de 1 000 responsables IT senior interrogés dans 24 pays.
Ces interruptions subies durent en moyenne 85 minutes par accident ; si ce délai peut sembler raisonnable, il reste tout de même trop élevé pour les entreprises, en termes de compétitivité et de productivité.
Concrètement, quelles sont les conséquences des temps d’arrêt pour les entreprises ?
La plus évidente et quantifiable est la conséquence financière. Les temps d’arrêt non programmés, résultat direct de l’indisponibilité des services, coûtent plus ou moins chers selon les cas, mais leur coût moyen annuel pour chaque entreprise est estimé à 20,4 millions d’euros (selon le Veeam Availability Report). Ce chiffre a augmenté de 36% par rapport à 2016.
Les autres préjudices causés par les temps d’arrêt aux entreprises concernent l’intégrité de la marque, la réputation et la rétention des clients, et plus généralement le processus de transformation digitale des entreprises. La disponibilité est en effet un élément clé de la stratégie de transformation digitale : c’est pourquoi les entreprises doivent disposer d’un plan de sauvegarde et de reprise après incident pour s’assurer qu’il n’y ait pas de problème de temps d’arrêt lors des transferts d’applications et de charges de travail d’une infrastructure à une autre.
Source: infoDSI.com