Qu’est-ce qu’un conteneur ?
Même si elle n'est pas considérée comme nouvelle par les standards du cloud, la technologie des conteneurs a récemment émergé comme un moteur clé de la transformation digitale pour de nombreuses organisations à travers le monde. Pour comprendre cette évolution, examinons de plus près ce que sont ces conteneurs et pour quelles raisons ils sont mis en avant par les développeurs d’applications.
Un conteneur est une unité standardisée qui regroupe l’ensemble des composants et des dépendances d’une application, notamment le code, le temps d’exécution, les binaires et les bibliothèques. Il en résulte un package net et logique, facile à gérer et à déplacer d’un environnement à un autre. Étant donné que tout ce dont elle a besoin pour fonctionner se trouve dans le conteneur, l’application offre toujours le même aspect et se comporte toujours de la même façon aux yeux de son développeur, qu’elle se trouve sur un cloud privé, public ou hybride.
Les conteneurs sont souvent considérés comme une alternative aux machines virtuelles (VM), qui fournissent également l’isolation des ressources pour les applications. Tandis que les VM virtualisent le hardware sous-jacent, les conteneurs, eux, virtualisent au niveau d’un système d’exploitation, avec de multiples conteneurs fonctionnant directement au sommet d’un noyau de système d’exploitation partagé. Il en résulte que les conteneurs démarrent beaucoup plus rapidement et utilisent beaucoup moins de mémoire que les VM, qui doivent à chaque fois démarrer un système d’exploitation complet.
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Claranet fait partie des rares Kubernetes Certified Service Providers. Cette reconnaissance confirme notre expérience et notre capacité à accompagner nos clients dans leur migration vers Kubernetes.
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En quoi les conteneurs sont-ils en train de changer le développement des applications d’entreprise ?
Pour les développeurs, les conteneurs représentent une révolution de la productivité et de la flexibilité. Ils peuvent ainsi créer des environnements prévisibles isolés d’autres applications et émettre des hypothèses qui s’appliqueront en production.
Un conteneur peut encapsuler les dépendances logicielles nécessaires à l’application, telles que des versions spécifiques de temps d’exécution du langage de programmation et d’autres bibliothèques logicielles, afin que ces applications demeurent cohérentes où qu’elles soient déployées.
Par conséquent, les développeurs et les équipes IT passent moins de temps à réparer et à diagnostiquer les différences entre les environnements, et plus de temps à intégrer une nouvelle fonctionnalité basée sur les retours des utilisateurs.
Ces avantages ne constituent qu’un début, et c’est pourquoi les développeurs s’impliquent en faveur d’une généralisation de l’adoption de la technologie des conteneurs. Leurs efforts semblent d’ailleurs porter leurs fruits puisqu’en 2015, deux tiers des organisations s’intéressaient de près aux conteneurs, les utilisant dans le développement ou en production, selon une étude réalisée par NGINX.
Où les applications conteneurisées peuvent-elles fonctionner ?
L’un des avantages les plus intéressants des applications conteneurisées tient à ce qu’elles peuvent fonctionner pratiquement partout : sous Linux, Windows et Mac ; sur des machines virtuelles ou un serveur bare metal ; on-prem ou dans le cloud public.
Toutefois, pour accéder à toute la gamme des possibilités, et éviter de trop dépendre du fournisseur, les développeurs ont besoin d’une solution d’orchestration aussi ouverte que les conteneurs.
C’est la raison d’être de Kubernetes, une technologie open-source conçue par Google pour automatiser le déploiement, la mise à l’échelle et la gestion des conteneurs. Elle permet aux développeurs de créer, tester et faire tourner des applications conteneurisées n’importe où et n’importe quand.
Pour consacrer moins de temps aux tâches de routine, ces développeurs peuvent opter pour la commodité et l’efficacité d’un environnement d’orchestration totalement géré tel que Google Container Engine. Mais ils peuvent également conserver un niveau supérieur de contrôle en utilisant Kubernetes pour déployer eux-mêmes leurs applications, sur l’infrastructure de leur entreprise ou sur celle d’un provider cloud public.